La Compagnie Illicite Bayonne est une compagnie jeune et talentueuse qui marche sur les traces des plus grands chorégraphes. Contemporaine, élégante et pleine de charme, elle suscite enthousiasme et passion dans toute l’Europe. Fondée en 2015 par Fábio Lopez, directeur artistique, chorégraphe attitré et ancien danseur du Malandain Ballet Biarritz, la compagnie est profondément attachée à l’histoire de la danse et son travail s’inscrit dans la lignée esthétique de David Dawson, Maurice Béjart ou encore Jean-Christophe Maillot. En sept années d’existence, la compagnie s’est déjà forgée une réputation solide et un répertoire remarquable. À Ettelbruck, elle propose une soirée signée Fábio Lopez, considéré comme le grand espoir de la danse néoclassique française. On pourra y découvrir plusieurs de ses créations jusqu’à huit danseurs, sur des musiques de Bach, Chopin et Purcell, entre autres. Fábio Lopez lui-même décrit ainsi ce programme : « Cette représentation nous offrira un regard nouveau et émouvant sur la musique, qui nous transporte loin sur le chemin des émotions. Et pour couronner le tout, nous aurons le plaisir de présenter la magnifique oeuvre Songs de l’Italien Mauro Bigonzetti, qui m’inspire depuis longtemps et que je souhaitais absolument intégrer à la soirée ».
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Alors, sortez vos plus belles chaussures et rejoignez la piste de danse !
Après le succès de nos soirées salsa, rockabilly et batuk, une autre Es’CAPE Dance Night aura lieu au Foyer du CAPE le 20 janvier 2024, cette fois dédiée au swing Lors d’une séance d’initiation en début de soirée, vous pourrez apprendre les notions indispensables ou rafraîchir vos pas préférés… avant de « guincher » toute la nuit sur de la musique live. Alors, notez dès à présent ce rendez-vous. Vous trouverez plus de détails sur l’évènement à partir d’octobre 2023 sur notre site www.cape.lu.
La compagnie Luxembourg Ballet, autour de la chorégraphe Volha Kastsel, se consacre au drame intemporel Peer Gynt, considéré comme l’oeuvre la plus célèbre du dramaturge norvégien Henrik Ibsen. Mêlant fantaisie et mythologie, l’oeuvre évoque la vie d’un homme troublé par une crise d’identité. Peer Gynt, un escroc compulsif en quête de reconnaissance et de gloire, se glisse constamment dans de nouveaux rôles. Dans sa mégalomanie, il devient prince des trolls, marchand influent et prophète, jusqu’à finir dans un asile. Il trouve finalement la rédemption en renouant avec Solveig, son amour de jeunesse, qui l’a attendu toute sa vie. À notre époque marquée par des bouleversements face auxquels les gens se tournent volontiers vers des figures salvatrices, la chorégraphe Volha Kastsel se lance à la recherche du Peer Gynt d’aujourd’hui. Contre toute attente, elle ne le trouve pas à travers un nouveau héros ayant solution à tout mais le reconnaît plutôt dans l’image allégorique de l’asile, qui apparaît tel une prophétie dans un monde hanté par l’égoïsme et où l’affection devient une ressource rare et précieuse.
Considérée comme l’enfant prodige du cirque de demain, Gravity & Other Myths réinvente le porté acrobatique. Au programme : pyramides humaines, voltiges, swing, acrobaties au sol et dans les airs, le tout à deux, quatre ou… six personnes. La virtuosité, l’engagement, l’inventivité et le plaisir d’être ensemble sur scène sont les maîtres-mots de la célèbre compagnie australienne qui défie les lois de la gravité et en finit avec bien des mythes. Sur scène, dix acrobates et deux musiciens mettent en avant la beauté des relations humaines avec finesse et agilité, en prenant le risque joyeux de la confiance en l’autre, du danger, de la tentative, du groupe. La colonne vertébrale – backbone en anglais – est au coeur du spectacle, où tout est question de force – la force individuelle et collective. Car si chacun de ces artistes est véritablement sensationnel sur scène, c’est bien la philosophie inhérente à leur travail collectif qui donne au spectacle toute sa grandeur. Un cirque très exigeant techniquement et physiquement se déploie sous nos yeux en un spectacle visuel virevoltant.
Y a-t-il une place – un lieu – pour la danse, comment la trouver dans un monde où la virtualité menace de fragmenter à chaque instant cette ritualité ou cérémonie du corps, du mouvement ? Quo, le nouveau programme de DantzaZ, nous invite à imaginer ce chemin et le fait en utilisant les regards qui enveloppent les oeuvres des chorégraphes Gil Harush et Hilde Koch. Les deux artistes sont les auteurs des trois pièces composant cette mosaïque qui à la fois met en scène les anciennes traditions de pêche, dépeint l’anxiété produite par l’hyper-connexion et nous parle des quatre éléments de la nature pour recréer un territoire ancestral et magnifique où nous pouvons trouver la paix et le calme. Depuis sa création en 2007, et sous la direction artistique d’Adriana Pous, la compagnie de danse basque DantzaZ de San Sebastian (Espagne) s’engage principalement dans la promotion et le développement de projets de danse internationaux. En tant que plateforme de production en collaboration avec différents théâtres de danse en Europe, DantzaZ fait rayonner son identité basque, véhiculant joie de vivre et plaisir du mouvement avec des influences espagnoles et françaises. DantzaZ se considère donc comme un médiateur entre différentes tendances culturelles et comme une voix de l’Europe. En 15 années d’existence, elle a signé plus de 100 créations. Plus de 150 danseurs y ont commencé leur carrière et ont contribué à l’histoire de DantzaZ. Nombre d’entre eux font maintenant partie de compagnies de danse internationales de premier plan.
Fondée en 1842, la Musique Militaire Grand-Ducale est l’orchestre professionnel le plus ancien du Grand-Duché et compte parmi les plus importants contributeurs à l’héritage musical du Luxembourg. Dirigée par le Lieutenant-Colonel Jean-Claude Braun assisté du Lieutenant Jean Thill, la Musique Militaire Grand-Ducale se compose d’une soixantaine de musiciens de nationalité luxembourgeoise et collabore régulièrement avec des solistes et compositeurs internationalement renommés. En tant qu’orchestre particulier de Son Altesse Royale le Grand-Duc, l’ensemble est placé sous les ordres du Chef d’Etat-Major de l’Armée luxembourgeoise, et jouit d’une réputation exceptionnelle au niveau national et international où il est l’un des orchestres militaires les plus appréciés. Pour ce concert au CAPE, la Musique Militaire Grand-Ducale offrira une combinaison de célèbres musiques de films et autres compositions.
« La philosophie chinoise nous enseigne l’idée d’un grand Tout dans lequel les opposés sont interdépendants et se complètent. Suivant cette idée, nous combinons complexité et simplicité. Étant quatre individus différents, nous façonnons ensemble l’unité du quatuor à cordes, genre royal de la musique de chambre. »
Le Simply Quartet recherche continuellement à comprendre en profondeur le langage inhérent à chaque musique, des premières oeuvres classiques à la littérature moderne pour quatuor à cordes. La combinaison de leurs trois cultures contrastées (Chine, Norvège et Autriche) les inspire pour développer un langage musical qui leur est propre. Puisant leur répertoire dans chacune de ces cultures, ils approfondissent leur connaissance d’une multitude d’univers sonores. Fondé à l’origine à Shanghai sous les auspices de Jensen Horn-Sin Lam, le quatuor s’est installé en Autriche, pour explorer intensément l’essence et les origines du jeu en quatuor. Depuis son arrivée, l’ensemble se forme à l’Institut Joseph Haydn à Vienne, auprès de Johannes Meissl, devenu son principal mentor. Le quatuor a déjà obtenu le premier prix lors de quatre prestigieux concours de musique de chambre : Concours international Carl Nielsen de Copenhague, Concours International de Quatuor à cordes de Bordeaux en 2019, Concours Franz Schubert de Graz en 2018 et Concours International de Musique de Chambre Joseph Haydn à Vienne en 2017.
Le jeune chef d’orchestre britannique Duncan Ward, reconnu comme l’un des chefs les plus captivants et polyvalents de sa génération, dirigera l’Orchestre Philharmonique du Luxembourg (OPL) lors de sa prestation annuelle à Ettelbruck. Directeur musical de la Philharmonie Zuidnederland depuis 2021, Ward est également un compositeur primé, ayant remporté le titre de BBC Young Composer of the Year en 2005. Le concert débutera avec la rhapsodie orchestrale A Shropshire Lad, avec laquelle Butterworth a mis en musique six poèmes de son compatriote A. E. Housman. Ce sera ensuite le fameux concerto pour piano du compositeur norvégien Edvard Grieg, pour lequel entrera en scène le pianiste sino-américain Eric Lu. Acclamé par la critique, ce dernier a remporté le quatrième prix du Concours Chopin de Varsovie en 2015 en tant que plus jeune lauréat, ainsi que la Leeds International Piano Competition en 2018. La profondeur de son jeu est comparée à celle de grands pianistes tels que Radu Lupu ou Murray Perahia. Après l’entracte, l’orchestre entraînera le public dans un voyage enjoué à travers l’Italie avec la Symphonie italienne de Felix Mendelssohn.
Le Requiem de Mozart est entouré d’une aura de légendes et mystères, sans doute à cause de la thématique de la mort et de sa proximité temporelle avec le décès du compositeur. Au cours de l’été 1791 Mozart reçoit la commande d’une messe des morts, mais décède en décembre de la même année, avant son achèvement. C’est finalement son élève Franz Xaver Süßmayr qui achève le chef-d’oeuvre en se basant sur les fragments existants et sur les nombreuses indications orales que Mozart lui a laissé. L’Orchestre de Chambre du Luxembourg et l’Ensemble Vocal du CMNord se réunissent ici sous la direction de Matthias Rajczyk pour interpréter cette oeuvre qui demeure aujourd’hui encore l’une des plus célèbres et emblématiques du répertoire religieux. Cette messe des morts nous confronte aux émotions intenses face à la finitude de notre existence : la peur, la colère, le désespoir, la tristesse, mais aussi l’espérance et le réconfort. Elle sera précédée pour ce concert de la Musique funèbre pour la Reine Marie de Henry Purcell, une autre composition destinée à accompagner la mise au tombeau.
Les absents ont toujours tort, l’adage est connu. Que reste-t-il de l’opéra sans ses chanteurs et chanteuses qui le portent à bout de voix ? Tout ! Car c’est aussi le rôle de l’orchestre de porter la musique du compositeur. Qu’il encense sa prestation par des applaudissements ou la sanctionne par des huées, le public d’hier comme d’aujourd’hui réserve souvent son attention aux têtes d’affiche, faisant peu de cas du livret ou même de la musique. Le Quatuor Anches Hantées propose de réparer cette injustice et de réhabiliter toutes ces belles mélodies inouïes… Pour ce programme opéra donc, point de diva, de colorature ni de baryton-martin mais un quatuor de clarinettes aux multiples voix qui rend justice à certaines des pages les plus emblématiques du répertoire lyrique. Du haut de sa troisième décennie frémissante, le Quatuor Anches Hantées allie jeunesse, expérience et maturité artistique. L’ensemble a fait et trouvé sa place, se positionnant comme un véritable pont entre exigence, tradition et mouvement, rencontres et modernité. Le 20e anniversaire du Quatuor Anches Hantées ne pouvait aller sans un nouveau disque. Opéra sans Diva, son neuvième enregistrement, marque ce cap symbolique avec un programme qui, de Strauss à Chostakovitch en passant par Verdi, Massenet, Puccini ou Saint-Saëns, emporte l’adhésion par son lyrisme, son relief et son souffle. Ce concert est accessible au public sourd et malentendant, grâce au subpac, un dispositif portable vibrant, permettant de ressentir la musique.
