Le tout nouveau duo indietronic ENGLBRT, l’union inattendue entre l’auteur-compositeur-interprète Georges Goerens, alias Bartleby Delicate, et le batteur et compositeur polyvalent Niels Engel, arrache le public à son quotidien et l’emmène vers un endroit où les pads de synthie densément superposés et le jeu de guitare se combinent avec des rythmes entraînants pour fournir une toile de fond en mosaïque étincelante pour des mélodies douces et accrocheuses. Mêlant de multiples influences allant de l’électro, du jazz contemporain à l’indie pop, les musiciens parviennent à créer leur propre son authentique et rafraîchissant. S’il semble tout à fait naturel de voir l’un ou l’autre musicien sur scène, la combinaison des deux est une synergie surprenante et énergique qui promet un mélange expérimental des styles. Une collaboration artistique qui est née à l’origine d’une nécessité, car en période de vide créatif, les deux ont ressenti le besoin d’écrire des chansons et de faire de la musique ensemble. Le résultat est cette expérience de concert extraordinaire, qui, avec les arrangements créatifs et la batterie énergique de Niels Engel en lien avec le chant sensible de Georges Goerens, laisse briller de la lumière à travers les fissures de la vie quotidienne.
Ars Nova Lux est un ensemble à géométrie variable proposant une combinaison inhabituelle d’instruments de musique qui émeut et enthousiasme le public d’une manière absolument unique. Se produisant dans des formules instrumentales variables de 2 à 6 musiciens, l’ensemble offre une grande variété de genres musicaux. La marque de fabrique d’Ars Nova Lux tient à la fois à la vivacité des solistes au sein de l’ensemble et à son interprétation d’œuvres de compositeurs luxembourgeois. Son programme à Ettelbruck comprendra en majeure partie les œuvres de son album Jazz inspired enregistré au CAPE et publié fin 2021. À l’instar de nombreux compositeurs du répertoire classique déjà influencés par le jazz, les thèmes de Jazz inspired contiennent également de nombreux éléments issus de ce style, tant au niveau du vocabulaire harmonique que de la spontanéité rythmique. À ces thèmes de l’album s’ajouteront d’autres compositions de même inspiration dont la création mondiale d’une composition de Caroline Mirkes.
La créativité a de nombreuses facettes ! Sahasa (« courage » en népalais) est une histoire dansée sur le courage et la créativité. Par une performance mélangeant danse HipHop, football freestyle, freerun, illustration et projection vidéo, trois artistes montrent que la créativité ne s’exprime pas que par l’art, mais peut aussi prendre d’autres formes. Ils veulent ainsi encourager chacun, grand ou petit, à faire preuve de créativité sous toutes ses facettes et à raconter sa propre histoire. La pièce invite à un voyage à la recherche de l’épanouissement personnel, dans l’exploration de nos compétences et de nos talents, ainsi qu’à la confrontation de nos peurs et nos doutes. Sahasa invite à être curieux, à vivre des surprises, à permettre des rencontres et à être simplement courageux.
Le documentariste Marc Temmerman nous plonge dans une immersion narrative et rêveuse le long des côtes du Sénégal. Au fil des kilomètres parcourus du nord au sud, le long du littoral atlantique, le Sénégal dévoile une beauté insoupçonnée sur des terres historiques. De la ville de Saint-Louis tout au nord au Cap-Skirring à l’extrême sud, en passant par l’île de Gorée, le lac Rose, le désert de Lompoul ou encore la région du Siné-Saloum, le réalisateur nous emmène à la découverte de la légendaire hospitalité sénégalaise, dénommée la Téranga. Pays riche en histoire et en culture, le Sénégal recèle des trésors cachés et une grande palette de paysages rythmés par la rencontre des différentes ethnies du pays : les Wolofs à l’ouest, les Peuls dans la vallée du fleuve Sénégal, les Sérères dans le Sine-Saloum, les Diolas en Casamance… Le film tentera de définir la notion de Téranga en mettant en perspective le passé colonial du Sénégal, ses réalités esclavagistes d’un autre temps et le visage actuel d’un pays kaléidoscope ouvert au monde tel une porte vers l’Afrique.
La quête du grand amour, l’accomplissement, le bonheur, l’illusion, la déception, la perte et une fin déchirante : tous ces thèmes typiquement romantiques sont présents dans les 20 lieders du cycle Die schöne Müllerin de Franz Schubert, évoquant les vicissitudes de la vie d’un jeune homme. Le ténor Tilman Lichdi et la pianiste Anette Fischer-Lichdi offrent ici au public une soirée exceptionnelle entièrement consacrée à cette œuvre emblématique. Tilman Lichdi est considéré comme l’un des interprètes de Bach et de lieder les plus importants de ces dernières années. Il a chanté avec le Chicago Symphony Orchestra ou le New York Philharmonic sous la direction de grands chefs tels que Herbert Blomstedt, Ton Koopman, Thomas Hengelbrock et Bernard Labadie. Anette Fischer-Lichdi a quant à elle été récompensée à diverses reprises lors de concours internationaux renommés comme le Concours international « Schubert et musique moderne » à Graz. Depuis 2019, elle enseigne au Conservatoire du Nord.
Il n’est pas anodin que Cyrille Aimée ait été nommée aux Grammy Awards 2019 dans la catégorie « Meilleur arrangement pour instruments et voix ». Pour elle, l’improvisation n’est pas qu’une technique vocale mais un mode de vie. Durant sa jeunesse, dans le village de Samois-sur-Seine, elle s’échappait la nuit en cachette, pour rejoindre les concerts du Festival Django Reinhardt. Passionnée par la musique et dotée d’une insatiable curiosité, elle commença par chanter dans les rues d’Europe et au coin du feu des camps manouches, pour enfin se produire dans les festivals de jazz les plus prestigieux au monde et devant les auditoires les plus redoutables, comme celui du célèbre Apollo Theater de New York. Vivant désormais à la Nouvelle Orléans après plus de dix ans dans la Grosse Pomme, la chanteuse d’origine franco-dominicaine a remporté diverses compétitions internationales comme le Concours International du Festival de Montreux ou la Sarah Vaughan International Jazz Vocal Competition. En 2016, le New York Times la décrit comme « une étoile montante dans la galaxie des chanteuses de jazz ». Sa fraîcheur lumineuse, son audace pour s’attaquer à des répertoires qui ne sont a priori pas les siens, son élégance et son goût des scats ardus font de Cyrille Aimée une chanteuse unique.
D’innombrables films nous dépeignent aujourd’hui un futur sombre, catastrophique, totalitaire. La dystopie est à la mode. Pour comprendre ce phénomène, les conférenciers établissent une généalogie du genre à travers les grands films dystopiques du 20e siècle. Ils envisagent la dystopie à la fois comme un symptôme historique, qui reflète les angoisses propres à chaque époque, et comme un outil démocratique. Il s’agit en effet d’un genre critique qui avertit les citoyens : si vous ne faites pas attention aujourd’hui, voilà ce qui arrivera demain.
Il y a trois ans, le batteur et compositeur Paul Fox concrétisait son idée de créer un quintette de jazz dans l’esthétique du hard bop des années 1950, mais aux sonorités revisitées et contemporaines, tout en écrivant un répertoire nouveau et original. Une musique qui permet de plonger dans l’univers de cette époque, de revivre son intensité flamboyante et de la découvrir sous un angle charismatique. Il a pour cela rassemblé des musiciens luxembourgeois chevronnés, tous animés d’une profonde envie de pratiquer ce style et d’improviser sur ces grooves. Le quintette The Minor MAJORS a donc publié son premier enregistrement Try Me, enregistré entre octobre 2021 et mai 2022, offrant une palette de thèmes qui séduisent immanquablement par cette effervescence musicale et cette énergie qui ont marqué l’histoire de jazz. Dans une veine classique, ces compositions personnelles révèlent une grande fraîcheur et une belle inventivité.