Fondée en 1842, la Musique Militaire Grand-Ducale est l’orchestre professionnel le plus ancien du Grand-Duché et compte parmi les plus importants contributeurs à l’héritage musical du Luxembourg. Dirigée par le Lieutenant-Colonel Jean-Claude Braun assisté du Lieutenant Jean Thill, la Musique Militaire Grand-Ducale se compose d’une soixantaine de musiciens de nationalité luxembourgeoise et collabore régulièrement avec des solistes et compositeurs internationalement renommés. En tant qu’orchestre particulier de Son Altesse Royale le Grand-Duc, l’ensemble est placé sous les ordres du Chef d’Etat-Major de l’Armée luxembourgeoise, et jouit d’une réputation exceptionnelle au niveau national et international où il est l’un des orchestres militaires les plus appréciés. Pour ce concert au CAPE, la Musique Militaire Grand-Ducale offrira une combinaison de célèbres musiques de films et autres compositions.
« La philosophie chinoise nous enseigne l’idée d’un grand Tout dans lequel les opposés sont interdépendants et se complètent. Suivant cette idée, nous combinons complexité et simplicité. Étant quatre individus différents, nous façonnons ensemble l’unité du quatuor à cordes, genre royal de la musique de chambre. »
Le Simply Quartet recherche continuellement à comprendre en profondeur le langage inhérent à chaque musique, des premières oeuvres classiques à la littérature moderne pour quatuor à cordes. La combinaison de leurs trois cultures contrastées (Chine, Norvège et Autriche) les inspire pour développer un langage musical qui leur est propre. Puisant leur répertoire dans chacune de ces cultures, ils approfondissent leur connaissance d’une multitude d’univers sonores. Fondé à l’origine à Shanghai sous les auspices de Jensen Horn-Sin Lam, le quatuor s’est installé en Autriche, pour explorer intensément l’essence et les origines du jeu en quatuor. Depuis son arrivée, l’ensemble se forme à l’Institut Joseph Haydn à Vienne, auprès de Johannes Meissl, devenu son principal mentor. Le quatuor a déjà obtenu le premier prix lors de quatre prestigieux concours de musique de chambre : Concours international Carl Nielsen de Copenhague, Concours International de Quatuor à cordes de Bordeaux en 2019, Concours Franz Schubert de Graz en 2018 et Concours International de Musique de Chambre Joseph Haydn à Vienne en 2017.
Le jeune chef d’orchestre britannique Duncan Ward, reconnu comme l’un des chefs les plus captivants et polyvalents de sa génération, dirigera l’Orchestre Philharmonique du Luxembourg (OPL) lors de sa prestation annuelle à Ettelbruck. Directeur musical de la Philharmonie Zuidnederland depuis 2021, Ward est également un compositeur primé, ayant remporté le titre de BBC Young Composer of the Year en 2005. Le concert débutera avec la rhapsodie orchestrale A Shropshire Lad, avec laquelle Butterworth a mis en musique six poèmes de son compatriote A. E. Housman. Ce sera ensuite le fameux concerto pour piano du compositeur norvégien Edvard Grieg, pour lequel entrera en scène le pianiste sino-américain Eric Lu. Acclamé par la critique, ce dernier a remporté le quatrième prix du Concours Chopin de Varsovie en 2015 en tant que plus jeune lauréat, ainsi que la Leeds International Piano Competition en 2018. La profondeur de son jeu est comparée à celle de grands pianistes tels que Radu Lupu ou Murray Perahia. Après l’entracte, l’orchestre entraînera le public dans un voyage enjoué à travers l’Italie avec la Symphonie italienne de Felix Mendelssohn.
Le Requiem de Mozart est entouré d’une aura de légendes et mystères, sans doute à cause de la thématique de la mort et de sa proximité temporelle avec le décès du compositeur. Au cours de l’été 1791 Mozart reçoit la commande d’une messe des morts, mais décède en décembre de la même année, avant son achèvement. C’est finalement son élève Franz Xaver Süßmayr qui achève le chef-d’oeuvre en se basant sur les fragments existants et sur les nombreuses indications orales que Mozart lui a laissé. L’Orchestre de Chambre du Luxembourg et l’Ensemble Vocal du CMNord se réunissent ici sous la direction de Matthias Rajczyk pour interpréter cette oeuvre qui demeure aujourd’hui encore l’une des plus célèbres et emblématiques du répertoire religieux. Cette messe des morts nous confronte aux émotions intenses face à la finitude de notre existence : la peur, la colère, le désespoir, la tristesse, mais aussi l’espérance et le réconfort. Elle sera précédée pour ce concert de la Musique funèbre pour la Reine Marie de Henry Purcell, une autre composition destinée à accompagner la mise au tombeau.
Les absents ont toujours tort, l’adage est connu. Que reste-t-il de l’opéra sans ses chanteurs et chanteuses qui le portent à bout de voix ? Tout ! Car c’est aussi le rôle de l’orchestre de porter la musique du compositeur. Qu’il encense sa prestation par des applaudissements ou la sanctionne par des huées, le public d’hier comme d’aujourd’hui réserve souvent son attention aux têtes d’affiche, faisant peu de cas du livret ou même de la musique. Le Quatuor Anches Hantées propose de réparer cette injustice et de réhabiliter toutes ces belles mélodies inouïes… Pour ce programme opéra donc, point de diva, de colorature ni de baryton-martin mais un quatuor de clarinettes aux multiples voix qui rend justice à certaines des pages les plus emblématiques du répertoire lyrique. Du haut de sa troisième décennie frémissante, le Quatuor Anches Hantées allie jeunesse, expérience et maturité artistique. L’ensemble a fait et trouvé sa place, se positionnant comme un véritable pont entre exigence, tradition et mouvement, rencontres et modernité. Le 20e anniversaire du Quatuor Anches Hantées ne pouvait aller sans un nouveau disque. Opéra sans Diva, son neuvième enregistrement, marque ce cap symbolique avec un programme qui, de Strauss à Chostakovitch en passant par Verdi, Massenet, Puccini ou Saint-Saëns, emporte l’adhésion par son lyrisme, son relief et son souffle. Ce concert est accessible au public sourd et malentendant, grâce au subpac, un dispositif portable vibrant, permettant de ressentir la musique.
« Pour connaître la joie, il faut la partager », disait Lord Byron. La Philharmonie a pris les mots du poète anglais à coeur en créant l’Orchestre de la Place de l’Europe. La raison d’être de cette communauté de 110 musiciens amateurs en pleine expansion ? La joie de transmettre et d’accueillir. Depuis sa création en 2022, elle a déjà su offrir à son public de grands moments d’émotion sous la direction enthousiaste de Benjamin Schäfer. Le pétillant percussionniste de l’Orchestre Philharmonique du Luxembourg troque volontiers ses baguettes de timbalier pour celle de chef d’orchestre. Au CAPE, l’ensemble interprètera avec la flûtiste aux multiples récompenses Hélène Boulègue, également membre de l’Orchestre Philharmonique du Luxembourg, le premier concerto pour flûte de Mozart. Le programme proposera également la Suite pour orchestre de variété de Dmitri Chostakovitch en ouverture, ainsi que la Suite du fameux ballet Le Lac des Cygnes de Piotr Ilitch Tchaïkovski pour clôturer élégamment la soirée.
Le saxophoniste classique Andreas Mader et le pianiste Joseph Moog présenteront lors de ce concert leur premier album commun, fruit d’une collaboration qui les a conduits notamment au Carnegie Hall de New York. Les deux musiciens, réputés pour leur captivante virtuosité et l’étendue de leurs palettes sonores respectives, fascinent le public par leur musicalité rafraîchissante et le dynamisme de leur jeu. L’album met en évidence la fluidité avec laquelle ils se déplacent entre les mondes musicaux et repoussent les limites. Pour des compositeurs tels que Prokofiev, c’est précisément le côté séduisant et frivole du saxophone, un instrument encore jeune à l’époque, qui l’a incité à l’intégrer dans sa musique. Quant aux compositions de Françaix, Jolivet, Milhaud et Schulhoff, on y ressent presque physiquement l’enthousiasme de ces compositeurs pour le jazz et la musique de danse.
LE PROGRAMME ET LES NOMS DES LAURÉATS SERONT ANNONCÉS ULTÉRIEUREMENT SUR WWW.CAPE.LU
Issus des conservatoires des Villes de Luxembourg, d’Esch-sur-Alzette et du Nord, les meilleurs élèves lauréats du Concours national pour le Diplôme supérieur de l’année scolaire 2022/2023 seront mis à l’honneur sur scène à l’occasion d’une soirée de gala qui permettra au grand public d’apprécier et de découvrir le fruit de leur travail, avec le concours de l’Orchestre Philharmonique du Luxembourg.
Véritable ambassadeur de la vie culturelle lorraine, abordant un répertoire des plus variés, des oeuvres classiques jusqu’à la création contemporaine avec une affection particulière pour la musique française, l’Orchestre National de Metz Grand Est (ONM) rayonne non seulement à travers sa région d’attache mais également en France et à l’étranger. Sous la direction artistique de David Reiland, l’orchestre, composé de 72 musiciens, offre environ 85 concerts et représentations chaque année. Pour ce concert au CAPE, l’ONM met en vedette le saxophone, ce cousin de la clarinette, sous les doigts experts de Vincent David, dans un programme dédié au célèbre John Williams. Et de la fanfare composée pour les Jeux olympiques de Los Angeles de 1984 à l’illustre marche d’Indiana Jones, ce sont bien les cuivres qui prennent le devant de la scène dans ses musiques de films ! Avec le virevoltant Thème d’Hedwige de Harry Potter, l’ambitieuse musique de Jurassic Park ou le poignant Hymne aux morts d’Il faut sauver le soldat Ryan, le compositeur hollywoodien révèle de façon éclatante qu’il maîtrise tous les registres.
Antonín Dvořák, Josef Suk et Bohuslav Martinů n’ont pas seulement en commun d’être originaires de Bohême et d’avoir bien joué du violon ou de l’alto. Ils entretiennent également entre eux une relation de professeur à élève. Suk a étudié la composition avec Dvořák et Martinů a reçu des cours de violon de Suk. Kammerata présente une oeuvre de musique de chambre particulièrement significative de chacun de ces trois compositeurs. Le quintette avec piano de Dvořák, datant de la fin des années 1880, joue une fois de plus avec des éléments de la musique populaire d’Europe de l’Est. Le quatuor avec piano de Suk porte le numéro d’opus 1 et constitue ainsi une déclaration au monde de la musique sur ce que l’on pourra désormais attendre de ce compositeur. La Madrigal Sonata de Martinů de 1942 renvoie enfin à un genre vocal de l’histoire musicale plus ancienne, dans lequel les sentiments et les passions humaines étaient chantés, et crée ici une pièce de musique de chambre compacte et dense, qui impressionne par sa légèreté et son élégance.
