Vernissage: Landscapes

En collaboration avec les organisateurs de l’exposition Luxembourg Urban Garden (LUGA), le Centre National de l’Audiovisuel (CNA) lance en 2024 une édition spéciale de son programme de bourse. Ce projet englobe une commande photographique explorant les thèmes liés à la LUGA, tels que rendre visible l’invisible, environnement, biodiversité, écologie urbaine, développement durable et inclusion sociale. Par ailleurs, cette commande s’intègre également dans le thème du Mois Européen de la Photographie 2025, intitulé Rethinking Photography. Dans le cadre de son engagement en faveur de la promotion de la photographie contemporaine, la Bourse CNA 2024 met un accent particulier sur le soutien aux projets qui se distinguent par leur excellence artistique, leur rigueur de recherche, leur caractère innovant et leur originalité. Le lauréat de la bourse bénéficiera d’une exposition au CNA/Pomhouse à Dudelange ainsi que d’une présentation sur les sites partenaires de la LUGA. Le CAPE est heureux d’en présenter une des adaptations.

Entre réel et impalpable

Pour cette exposition au CAPE, la photographe Neckel Scholtus mêlera souvenirs d’enfance, expériences vécues et évènements présents. Elle va parcourir Ettelbruck à sa façon en s’éloignant du documentaire pour aller vers quelque chose de plus introspectif. Elle présentera une création photographique intimiste où les paysages traversés, les personnes rencontrées, les objets trouvés, seront la projection d’un récit personnel. Il en résultera une série d’images qui aborderont la bienveillance, la poésie, l’humour aussi. L’introspection imprègne constamment ses observations : Neckel fait parler les traces naturelles et humaines. Au-delà, c’est un récit personnel, celui de ses filiations, de ses liens à la terre, au corps et au temps. Annick Sophie « Neckel » Scholtus, née en 1982, vit et travaille au Luxembourg. Artiste photographe, diplômée des universités de Montpellier III et Paris 8, elle s’est distinguée avec son projet Roulot’ographe, une caravane modulable en camera obscura géante avec laquelle elle est allée à la rencontre du public tant au Luxembourg qu’en France, en Allemagne et en Suisse.

Inside Out

L’exposition Inside Out est le résultat d’une collaboration du collectif d’artistes Hariko pour explorer l’individualité, la communauté et l’acte de partage. Il s’agit d’une collection de perspectives et d’histoires individuelles qui entrent en résonance les unes avec les autres par le biais du partage. Le projet explore le rapprochement entre nous tous, en examinant ce qui nous unit ou nous différencie – que ce soit visuellement, physiquement, émotionnellement ou spirituellement. Cette tension entre le moi et l’autre, entre l’identité individuelle et collective, s’exprime dans les œuvres des six artistes. L’objectif du collectif est de créer un projet qui capture la complexité de nos mondes intérieurs et extérieurs. À une époque où l’échange de valeurs, de pensées et de questions semble plus important que jamais, Inside Out offre une plateforme de rencontre à différents niveaux. Ici, les artistes encouragent le public à relever les défis, les enrichissements et les risques du partage. Ils invitent chacun à réfléchir
sur sa propre identité, à entrer en contact avec les autres et à déployer un espace de dialogue commun.

Kleng Liggen iwwer Onofhängegkeet

Qui n’a jamais entendu parler du Comte Sigefroid, qui aurait conclu un pacte avec le diable pour construire un château où il pourrait agresser les jeunes filles en train de se baigner ? Ou encore de Jean de Luxembourg, fondateur de la Schueberfouer, ou du Klëppelkrich (la guerre des gourdins), où de jeunes Luxembourgeois se battaient pour ne plus commander leurs huits en français… Mais que sait-on vraiment de l’histoire du Luxembourg ? Que s’est-il réellement passé en 963 ? A quel moment le pays appartenait-il aux Habsbourg, aux Français, aux Espagnols, aux Autrichiens, et dans quel ordre exact ? Et quand exactement le Luxembourg a-t-il obtenu son indépendance ? Pour vous épargner le travail fastidieux de tout lire sur Wikipédia, le collectif théâtral Independent Little Lies vous invite, dans le cadre de son trentième anniversaire, à sa soirée cabaret pour pauvres et riches, jeunes et vieux, simples mortels et même ceux qui ont réussi à rester éveillés pendant le cours d’histoire à l’école. Bref, même si vous pensez tout savoir, venez quand même ! Et qui sait, peut-être apprendrez-vous quelque chose, car ici, tous les petits mensonges sur l’indépendance
sont révélés.

La voix humaine

Une jeune femme est seule dans sa chambre. Elle se lève, prête à partir, lorsque le téléphone sonne. C’est son ex-amant. Au cours des prochaines minutes, nous entendons un seul côté d’une conversation de plus en plus désespérée dans laquelle la femme essaie tout pour le reconquérir. Mais en vain – elle ne peut pas le convaincre, il la quitte pour quelqu’un d’autre. Il raccroche, et elle reste là, chuchotant « Je t’aime » dans le vide… Cette version de La Voix Humaine tisse avec subtilité le texte percutant de Jean Cocteau et les mélodies évocatrices de Francis Poulenc avec la danse et la vidéo afin d’explorer les profondeurs de l’âme humaine. Sur scène, une soprano, une danseuse et un pianiste échangent dans une synergie artistique, offrant un voyage où tous les éléments dialoguent et se complètent naturellement. Au cœur de cette mise en scène se trouve le personnage « Elle », qui nous entraîne à travers les méandres de l’amour, de la perte, de la manipulation, du chagrin, de la solitude et du besoin inné de connexion humaine. À travers son « regard féminin », nous découvrons les émotions brutes et les vulnérabilités d’une femme profondément affectée par une relation complexe. Les mouvements de la danse s’harmonisent avec la voix et la musique, créant une expérience totale. Grâce à cette approche multiple, cette création transcende les frontières culturelles et temporelles, permettant à chacun et chacune de s’identifier et de se questionner face aux dilemmes humains.

Orchestre de Chambre du Luxembourg

Cette soirée lyrique est placée sous le signe des amours dans toutes leurs définitions ! Pensé comme un concert « premier pas », les novices, tout comme les aficionados, connaîtront une passion vibrante pour ce florilège des plus grands airs d’opéra. Jeu de séduction, légèreté frivole, inclination irrépressible… Le répertoire lyrique se dévoile dans un élan de passion incontrôlable dont seuls les grands rôles de l’opéra ont le secret. De Mozart à Puccini, Bizet, Verdi, Offenbach, la soirée offrira un large aperçu des plus grands compositeurs inspirés par la puissance de la voix. Dirigé par la cheffe d’orchestre Camilla Rossetti, figure montante de la scène classique,
l’Orchestre de Chambre du Luxembourg accompagnera un plateau vocal hors pair, en partenariat avec Sequenda, académie internationale de chant lyrique du Luxembourg.

#Ouni Filter

Avec ses textes incisifs, ses dialogues percutants, ses monologues saugrenus, ses situations loufoques, ses personnages excentriques, ses chansons humoristiques et ses éléments musicaux, #ouni Filter (sans filtre) offre un tableau varié de la vie quotidienne : l’être humain, tel qu’il est, pense et ressent, avec ses habitudes, ses défauts, ses faiblesses et ses forces. Sans filtre. Dans le miroir qui nous est tendu, chacun se reconnait forcément, et constate que nous ne sommes pas si différents les uns des autres. Alors ensemble, nous pouvons bien rire de nos propres bêtises…. Maggy Molitor a été pendant longtemps la présentatrice de l’émission Hei elei kuck elei. Au théâtre, elle a également marqué les esprits au sein de l’ensemble Makadammen, où elle n’était pas seulement comédienne, mais contribuait également à l’écriture d’une grande partie des textes.

Kappkino: Blablablastik

Dans Blablablastik, la nouvelle pièce de la série Kappkino, un matériau devient audible : le plastique. De la chaise monobloc blanche, meuble le plus vendu de tous les temps, à la scène mélancolique des sacs en plastique du film American Beauty, le plastique est omniprésent dans notre monde. À travers l’histoire personnelle d’une femme dont les pensées sont dominées par l’idée fixe du plastique, le récit explore l’impact de ce matériau sur nos vies et notre consommation, aussi bien à l’échelle individuelle que sociale. Divers résultats d’études éclairent le monologue de cette femme, offrant au public une perspective plus nuancée et complexe sur l’un des matériaux les plus controversés de notre quotidien, sans pour autant être moralisatrice. Dans l’esprit du projet Kappkino, la pièce Blablablastik est présentée dans
une obscurité totale, permettant à chacun de se concentrer pleinement sur l’expérience sonore, et de créer son propre film dans sa tête.

Ladies Football Club

Comment sont nés les clubs de football féminins ? Quelque part en Angleterre, durant la Première Guerre mondiale, quand les hommes été envoyés se faire tuer à la guerre… À cette époque, dans une usine d’armement, onze femmes ouvrières se sont mises à taper dans un ballon, qui n’était autre qu’un prototype de bombe qu’elles fabriquaient sous les ordres de leurs patrons. Quel n’était pas le désarroi des hommes, des patrons, des prêtres, quand elles ont commencé à se constituer en équipe et à en affronter d’autres. Grâce à l’absence des hommes, les clubs de football féminins sont nés et un engouement du public s’en est suivi. Chacune des joueuses a trouvé une place sur le terrain, selon ses particularités, et a pris son destin en main. Le football a sauvé ces femmes, et le temps de la guerre, durant l’absence de leurs maris, elles étaient protagonistes de leur vie. Au retour des hommes de la guerre, les clubs de football féminins sont interdits… jusqu’en 1971. Ce texte de Stefano Massini
raconte une véritable conquête pour les femmes, en dessinant les destins croisés de footballeuses, fondés sur la solidarité et l’émancipation à travers le collectif. Les femmes ont dû s’approprier le football, malgré le mauvais accueil réservé à leur pratique. C’est donc une histoire d’insoumission que celle du football féminin.

#Flashback #Heeschesäck #Humersosskengpeng

En ce début de l’année 2025, Roll Gelhausen propose au CAPE une plongée satirique dans les méandres de l’année écoulée. Sous son regard sarcastique et critique, tout est passé au crible et rien ne nous est épargné : un bref bilan du nouveau gouvernement et ses problèmes quotidiens, des enjeux locaux, comme les caisses de retraite vides, aux défis mondiaux tels que l’exploitation désastreuse de nos ressources, les changements climatiques et les catastrophes qui en découlent. Sans oublier qu’en 2024, il y a eu aussi des élections ! Quelle année mouvementée… Avec tout ce qui s’est passé, on pourrait presque en faire un spectacle de cabaret !