L’Agence des droits fondamentaux de l’Union Européenne a publié en 2019 une étude sur le racisme structurel en Europe, qui a classé le Luxembourg comme l’un des plus mauvais élèves. Le projet interdisciplinaire de Martine Pinnel et Georges Goerens, Voices, cherche à déconstruire les mécanismes sociétaux du Luxembourg. Avec le fruit de leurs recherches audiovisuelles, notamment des interviews de personnes victimes de racisme structurel, les artistes souhaitent dévoiler au grand jour nombre de témoignages édifiants qui, normalement, passent inaperçus – une des raisons pour lesquelles il existe une « société des privilèges» . C’est donc pour une société basée sur l’interculturalité que s’engage cette exposition : donner de la visibilité aux « personnes de couleur » et aborder de manière pédagogique les questions de discrimination et de racisme au Luxembourg. La photographe luxembourgeoise Martine Pinnel a étudié la photographie à San Francisco. Après des années passées dans l’industrie de la mode, l’artiste se concentre aujourd’hui sur des projets présentant des regards critiques sur la société qu’elle développe en collaboration avec des artistes de différentes disciplines de la scène culturelle luxembourgeoise. Georges Goerens (alias Bartleby Delicate) est un auteur-compositeur-interprète pas comme les autres, plutôt conteur musicien multi-instrumentiste et amateur de nouvelles expériences artistiques.
VERNISSAGE LE MERCREDI 01 JUIN À 19H
EXPOSITION OUVERTE DU LUNDI AU SAMEDI DE 14H À 20H
Une intelligence artificielle créatrice d’art ? Un algorithme peut-il créer de la même façon que l’artiste humain ? La technologie a fait des progrès impressionnants et ceci aussi dans le domaine artistique. La musique créée par une I.A. ne surprend plus vraiment, mais les tableaux « peints » par les intelligences artificielles nous paraissent quand même très particuliers. Sans sentiments, sans passé, et dépourvues de conscience, ces machines réussissent-elles à rendre leurs œuvres aussi intéressantes que celles d’un artiste en chair et en os ? Les attentes de la technique sont incroyablement élevées. Mais l’I.A. doit-elle continuer de fonctionner comme un média numérique ou devrait-elle évoluer vers une entité créatrice autonome à part entière ? L’œil humain est-il même capable de faire la différence entre l’œuvre d’art faite par l’Homme et celle faite par une machine ? Nous analyserons différents exemples et aspects afin de comprendre comment l’esthétisme se manifeste dans ce contexte particulier.
En luxembourgeois avec traduction simultanée en FR sur demande préalable, au plus tard 3 jours avant la conférence.
Les participants peuvent s’inscrire à l’année dans le cadre de la formation des adultes et peuvent ainsi obtenir un certificat de participation établi par le Ministère de l’Éducation nationale, de l’Enfance et de la Jeunesse.
Se situant à la frontière entre pop alternative et musique improvisée, Herr Bender réunit les caractéristiques de deux figures emblématiques de la scène musicale luxembourgeoise : le saxophoniste Maxime Bender et le batteur Jeff Herr. D’un côté, on retrouve le jazz et l’improvisation ; de l’autre, le chant, mais aussi la danse et la performance scénique. En résulte une musique résolument contemporaine, qui joue aussi bien avec les codes de la musique pop (des mélodies entraînantes, des rythmes dansants) qu’avec ceux du jazz (l’instrumentation, l’improvisation). Une musique qui réussit à toucher le grand public sans jamais sacrifier à la trivialité.
En 2017 déjà, avec Glass on the roof, l’Amstel Quartet rendait hommage au compositeur américain Philip Glass. Cette saison, l’ensemble néerlandais revient au CAPE avec Music with changing parts (1970), une œuvre de jeunesse de cette figure-phare du mouvement contemporain minimaliste. Ce programme offrira au public une immersion unique, à la fois groovy et méditative, dans son univers musical si caractéristique. Entre acoustique et électronique, l’Amstel Quartet – primé à de multiples reprises pour ses qualités musicales – exploite, grâce à sa technique irréprochable, toute l’étendue des textures de ses instruments et restitue dans toute sa profondeur l’écriture et le style unique de Glass.
La voix peut être chuchotée, murmurée, elle peut chantonner, exploser. Nous l’entendons mais nous la ressentons aussi à travers tout notre corps. Certaines nous semblent douces, agréables, d’autres grinçantes voire insupportables… Ce spectacle invite les plus petits à un voyage chaleureux et merveilleux à l’exploration de la voix, soutenu et accompagné par le piano pour former un duo magnifique et élégant. Débutant par la naissance du son, de l’onomatopée, de la vocalise, ce voyage sonore et onirique explore des musiques qui se construiront et se déconstruiront pour aboutir… à La Reine de la nuit, rôle emblématique de La Flûte enchantée de Mozart…
Walter Benjamin a popularisé la notion de « l’aura » d’une oeuvre d’art : quelque chose de très spécial dans l’œuvre attire le spectateur. Johann Gottlieb Fichte cherchait déjà longtemps auparavant à savoir pourquoi quelques oeuvres d’art – en l’occurence des livres – se retrouvaient sur le coin de l’étagère seulement après 20 pages lues alors que l’on était capable de lire un autre livre durant toute une nuit. Ici encore, le concept de « l’esprit » qui peut être transposé à travers l’art nous intéressera, séparément de « l’aura ». Le rôle de l’artiste est en tout cas très important; son but est de transmettre son message au public. Mais est-ce que seuls les génies peuvent y parvenir ? Comment procèdent-ils ? L’esprit est-il le seul acteur dans le processus ou est-ce que les sens et le corps y jouent un rôle tout aussi important ?
En luxembourgeois avec traduction simultanée en FR sur demande préalable, au plus tard 3 jours avant la conférence.
Les participants peuvent s’inscrire à l’année dans le cadre de la formation des adultes et peuvent ainsi obtenir un certificat de participation établi par le Ministère de l’Éducation nationale, de l’Enfance et de la Jeunesse.
Trois ans après leurs époustouflante prestation au CAPE, Die Mobilés reviennent à Ettelbruck. À l’occasion de ses 40 ans en 2020, la troupe originaire de Cologne a revisité son spectacle Moving Shadows, proposant à son public de nouvelles aventures tout en gardant son concept original : des artistes en mouvement perpétuel, un écran de projection, des lumières et de la musique. Fascinants, émouvants et impressionnants, ces lauréats du concours télévisé La France a un incroyable talent (2012) ont déjà conquis les salles du monde entier, dont le Festival Juste pour rire de Montréal. Avec une facilité qui déconcerte et une précision de tous les instants, les spécialistes mondiaux du théâtre d’ombres entraînent les spectateurs dans des mondes imaginaires pleins de poésie, mettant en scène animaux, paysages ou monuments avec un réalisme saisissant. Ils tourbillonnent dans la lumière avant de disparaitre à nouveau dans la pénombre mystérieuse : un voyage par l’imagination au pays des merveilles.